Qu’est-ce que la Narration ?
La narration, aussi appelée « storytelling » /ˈstɔɹiˌtɛlɪŋ/, est l’art de raconter une histoire ou un « narrative » /ˈnær.ə.tɪv/.
Son but est de captiver une « audience » /ˈɔ.di.ɛns/ avec un « plot » (intrigue) /plɑːt/ passionnant.
Les « novels » (romans) /ˈnʌv.əlz/, les « short stories » (nouvelles) /ˈʃɔɹt ˈstɔɹiz/, les « poems » (poèmes) /ˈpoʊ.əmz/ et les « memoirs » (mémoires) /ˈmɛm.wɑɹz/ sont autant de formes narratives.
Techniques Narratives
La narration utilise diverses « narrative techniques » /ˈnær.ə.tɪv ˈtɛk.nɪks/, comme le « stream of consciousness » (courant de conscience) /ˈstriːm ʌv ˈkɑːn.ʃʌs.nɛs/ ou le « unreliable narrator » (narrateur peu fiable) /ˌʌn.rɪˈlaɪ.ə.bəl ˈnær.eɪ.tɚ/.
Les « characters » (personnages) /ˈkær.ɪk.tɚz/ et leur « characterization » (caractérisation) /ˌkær.ɪk.tɚ.ɪˈzeɪ.ʃən/ sont cruciaux, tout comme la « multiperspectivity » (multiperspectivité) /ˌmʌl.tiˈpɝː.spɛk.ˈtɪv.ɪ.ti/ impliquant différents « grammatical persons » (personnes grammaticales) /grəˈmæt.ɪ.kəl ˈpɝː.sənz/ et « tenses » (temps grammaticaux) /tɛnzɪz/.
D’autres éléments clés sont le « setting » (cadre) /ˈsɛt.ɪŋ/, le « theme » (thème) /θiːm/, la « narrative structure » /ˈnær.ə.tɪv ˈstrʌk.tʃɚ/ et le « literary genre » /ˈlɪt.ɚ.ɛr.i ˈʒɑːn.rə/.
Le « point of view » (point de vue) /pɔɪnt ʌv vyu/ peut être interne (première personne) ou externe (troisième personne).
Des théoriciens comme Gérard Genette et Boris Uspenskij ont étudié ces concepts dans le cadre de la « literary theory » (théorie littéraire) /ˈlɪt.ɚ.ɛr.i ˈθɪɹ.i/.
Perspectives Narratives
La « first-person » (première personne) /ˈfɝːst ˈpɝː.sən/, comme dans « The Reluctant Fundamentalist » de Mohsin Hamid, offre une vision subjective.
La « second-person » (deuxième personne) /ˈsɛk.ənd ˈpɝː.sən/, utilisée dans des « gamebooks » comme « Choose Your Own Adventure » (un livre dont vous êtes le héros) ou « Fighting Fantasy« , implique directement le lecteur.
La « third-person » (troisième personne) /ˈθɝːd ˈpɝː.sən/ peut être « omniscient » (omnisciente) /ɑːmˈnɪʃ.ənt/ ou « limited » (limitée) /ˈlɪm.ɪ.tɪd/.
Des auteurs comme Charles Dickens, Léon Tolstoï et George Eliotont utilisé la troisième personne omnisciente.
Des œuvres comme « The English Patient » de Michael Ondaatje, « The Emperor’s Children » de Claire Messud ou « A Song of Ice and Fire » de George R.R. Martin emploient une perspective limitée.
D’autres variations existent, comme la « alternating-person » (personne alternée) dans « The Home and the World » de Rabindranath Tagore ou « The Heroes of Olympus » de Rick Riordan, ou les « multiple-persons » (personnes multiples) dans la série « Harry Potter » de J.K. Rowling, dont le sixième tome s’intitule « Harry Potter and the Half-Blood Prince« .
Le point de vue peut également être « subjective » (subjectif) /səbˈdʒɛk.tɪv/ ou « objective » /əbˈdʒɛk.tɪv/, ce dernier évitant tout jugement selon la philosophie de l' »objectivity » /ˌɑːb.dʒɛkˈtɪv.ɪ.ti/.
Une œuvre comme « Pendragon: Journal of an Adventure through Time and Space » mélange différentes perspectives de manière innovante.
Autres Techniques Narratives
Au-delà du point de vue, de nombreuses autres techniques existent, comme l’utilisation du « present tense » (présent) /ˈprɛz.ənt tɛns/ dans « The Hunger Games » de Suzanne Collins ou du « historical present » (présent historique) /hɪˈstɔɹ.ɪ.kəl ˈprɛz.ənt/ dans les « screenplays » (scénarios) /ˈskriːnpleɪz/.
La « prophecy » /ˈprɒf.ə.si/ peut aussi être utilisée comme « technique » /tɛkˈnik/ narrative, tout comme le célèbre « stream-of-consciousness » /ˈstriːm ʌv ˈkɑːn.ʃʌs.nɛs/ illustré dans « The Sound and the Fury » de William Faulkner ou « As I Lay Dying » du même auteur.
D’autres romancières comme Margaret Atwood /ˈmɑːr.grɪt ˈæt.wʊd/ dans « The Handmaid’s Tale » emploient un « unreliable narrator » /ˌʌn.rɪˈlaɪ.ə.bəl ˈnær.eɪ.tɚ/ dont les dires sont remis en question, à l’instar du personnage de Holden Caulfield /ˈhoʊl.dən ˈkɔː.fild/ dans « The Catcher in the Rye » de J.D. Salinger.
La narration permet d’explorer une incroyable diversité de voix, de perspectives et de structures.
Que ce soit au Moyen Âge avec « One Thousand and One Nights » ou dans la fiction interactive d’aujourd’hui, les possibilités narratives sont quasi infinies, des déserts du « Madagascar » aux verts paysages de l' »Ireland » /ˈaɪɹ.lənd/.